Le public brésilien tombé amoureux des Algériens

18/06/2014 - 0:01


Ce mardi, le magnifique stade de Belo Horizonte était rempli de supporters en vert, en rouge… mais surtout en jaune. Les Brésiliens étaient majoritaires dans les gradins, et même s’ils étaient très nombreux à soutenir les Belges, plusieurs d’entre eux ont choisi les Fennecs comme favori du jour.

À la mi-temps du match, Marcos, assis à quelques mètres de la délégation algérienne, n’en revient pas. « Je suis à fond derrière l’Algérie. Parce que vos supporters sont drôles à crier tout le temps ! » À ses côtés, sa femme soutient également les Fennecs. « Je les trouve plus sympathiques que les Belges », dit-elle. « Et puis trop de gens supportent la Belgique dans le stade. Alors je suis derrière vous, même si je ne connais rien à l’Algérie », ajoute-t-elle dans un sourire.

À quelques mètres plus loin, un groupe de quatre gaillards rigolent, maillot du Brésil sur le dos. « Je les aime les supporters, ils font de l’ambiance, c’est vraiment un groupe fou ! », lance Andrea. « Et contrairement aux Belges qui sont chacun de son côté, vous, vous restez groupés, ça fait vraiment plaisir à voir. » Son camarade Pablo est lui aussi derrière les Verts, ajoutant que l’Algérie devrait « gagner ce match 2-0 ». Les dieux du football ne l’ont malheureusement pas entendue…

Un seul des quatre garçons soutient la Belgique. Il s’agit d’Enrique, le beau garçon de la bande. « Mais je suis avec eux pour pouvoir draguer leurs supportrices ! », lance-t-il, malicieux. « Pour que je me mette à supporter l’Algérie il faut nous apprendre les chants des supporters. On a envie de chanter avec vous ! », dit-il, admiratif devant cette ambiance de fête.

L’un de ses compatriotes a déjà compris le chant principal des Verts. En milieu de deuxième mi-temps et alors que les supporters semblent un peu endormi, Pablo se lève et lance un vibrant « one, two, three, viva l’Algérie », en direction des milliers de supporters algériens. Qui reprennent immédiatement la même chanson en cœur. Les Brésiliens ont définitivement adoubé les Algériens. Et vice-versa.