Le public brésilien tombé amoureux des Algériens
Ce mardi, le magnifique stade de Belo Horizonte était rempli de supporters en vert, en rouge… mais surtout en jaune. Les Brésiliens étaient majoritaires dans les gradins, et même s’ils étaient très nombreux à soutenir les Belges, plusieurs d’entre eux ont choisi les Fennecs comme favori du jour.
À la mi-temps du match, Marcos, assis à quelques mètres de la délégation algérienne, n’en revient pas. « Je suis à fond derrière l’Algérie. Parce que vos supporters sont drôles à crier tout le temps ! » À ses côtés, sa femme soutient également les Fennecs. « Je les trouve plus sympathiques que les Belges », dit-elle. « Et puis trop de gens supportent la Belgique dans le stade. Alors je suis derrière vous, même si je ne connais rien à l’Algérie », ajoute-t-elle dans un sourire.
À quelques mètres plus loin, un groupe de quatre gaillards rigolent, maillot du Brésil sur le dos. « Je les aime les supporters, ils font de l’ambiance, c’est vraiment un groupe fou ! », lance Andrea. « Et contrairement aux Belges qui sont chacun de son côté, vous, vous restez groupés, ça fait vraiment plaisir à voir. » Son camarade Pablo est lui aussi derrière les Verts, ajoutant que l’Algérie devrait « gagner ce match 2-0 ». Les dieux du football ne l’ont malheureusement pas entendue…
Un seul des quatre garçons soutient la Belgique. Il s’agit d’Enrique, le beau garçon de la bande. « Mais je suis avec eux pour pouvoir draguer leurs supportrices ! », lance-t-il, malicieux. « Pour que je me mette à supporter l’Algérie il faut nous apprendre les chants des supporters. On a envie de chanter avec vous ! », dit-il, admiratif devant cette ambiance de fête.
L’un de ses compatriotes a déjà compris le chant principal des Verts. En milieu de deuxième mi-temps et alors que les supporters semblent un peu endormi, Pablo se lève et lance un vibrant « one, two, three, viva l’Algérie », en direction des milliers de supporters algériens. Qui reprennent immédiatement la même chanson en cœur. Les Brésiliens ont définitivement adoubé les Algériens. Et vice-versa.