Saâdani : “Bouteflika incarne la paix, la stabilité et le développement de l’Algérie”
Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Amar Saâdani a affirmé, dimanche, que son parti n’appelle pas à la révision de la Constitution pour défendre un 4ème mandat pour le président Bouteflika, car il a le droit de se porter candidat à la prochaine élection présidentielle, ni pour créer le poste de Vice-président, mais pour que le FLN, parti majoritaire (au Parlement), soit aussi majoritaire au gouvernement et puisse le diriger”.
Animant une conférence de presse au siège du parti, il a indiqué que la révision de la Constitution, “qu’elle intervienne avant ou après l’élection présidentielle, relève des prérogatives du président de la République” tout en précisant que le FLN plaide pour une révision de la Constitution avant la prochaine élection présidentielle, ajoutant, en outre, qu’il propose des amendements visant l’édification d’un “Etat civil et la séparation des pouvoirs”.
Saâdani a rappelé, dans ce sens, que le parti du FLN estime que l’actuel gouvernement est “transitoire” et que sa mission consiste en la préparation du prochain rendez-vous électoral, précisant que le parti du FLN “soutient le gouvernement dans cette démarche”.
Saâdani a relevé, d’autre part, que “l’opposition appréhendait beaucoup le candidat proposé par le parti du FLN, car elle est persuadée qu’il sera, sans aucun doute, le vainqueur dans cette élection”.
Rappelant le choix de sa formation politique pour la prochaine élection présidentielle, M. Saâdani s’est dit “convaincu” que le président Abdelaziz Bouteflika allait “annoncer sa candidature juste après la convocation du corps électoral”.
Abordant les raisons qui ont motivé ce choix, le secrétaire général du parti du FLN a expliqué que le président Bouteflika incarne “la paix, la stabilité et le développement de l’Algérie”.
En réponse à une question sur la présence de l’ancien secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem, à la rencontre des élus du parti samedi à la coupole du complexe Mohamed-Boudiaf à Alger, M. Saâdani a affirmé qu’”il était invité en sa qualité de membre du Comité central”, exprimant son étonnement de voir “certains médias focaliser sur la présence de M. Belkhadem”.