Les timbres de l’Onda vendus dans… l’informel
Les timbres de l’Office national des droits d’auteur et des droits voisins (Onda), apposés sur les supports audio et audiovisuel, offrant la garantie d’un produit d’origine et protégeant la propriété intellectuelle, ne semblent plus constituer un gage d’authenticité des produits vendus sur le marché. Et pour cause. Des milliers de ces poinçons, censés être distribués aux maisons d’édition par l’Onda, sur la base d’un certain nombre de critères très stricts, se retrouvent sur le marché informel pour être utilisés sur des supports piratés. Et c’est la sûreté de daïra de Boghni qui a découvert le pot aux roses en effectuant une opération qui a abouti à la saisie, chez un disquaire, d’une grande quantité de ces timbres (1 200 unités) et près de 10 000 DVD et DivX. Une enquête a été ouverte par les services de police pour tenter de mettre à jour les tenants et les aboutissants de ce trafic qui porte atteinte à tout effort intellectuel et artistique.