Le FFS arrête sa décision pour la présidentielle : Ni vote ni boycott
Le FFS a fini par arrêter sa position par rapport à la présidentielle du mois d’avril. C’est encore une fois le “ni ni” qui l’a emporté. En effet, lors d’une conférence de presse, Ahmed Béttatche a expliqué que “le scrutin n’est décisif que pour le système” Et dans ces conditions, le chef du FFS considère que “la participation est inconcevable”.
Mais dans le même temps l’option des boycott est rejeté. “L’option du boycott, même si elle est respectable, ne constitue pas à elle seule une alternative”, explique le numéro un du FFS.
Mais ce dernier se projette déjà dans l’après 17 avril en jugeant que “dans l’ordre historique et dans l’ordre stratégique, dans l’étape actuelle, la reconstruction d’un consensus national autour d’un programme national et d’un calendrier de transition est notre seul objectif majeur”.
Mais le parti de Hocine Ait Ahmed ajoute que ce consensus dont il se veut partie prenante , “est à construire avec d’autres partenaires politiques .
La porte demeure ouverte à tous ceux qui y viendront par delà leur position du moment” En tout état de cause, la direction actuelle du FFS fait part de sa conviction que “ce consensus est inéluctable”.
A travers ce plaidoyer pour un nouveau consens, le FFS épouse ainsi l’idée avancée par d’autres acteurs politiques, dont Mouloud Hamrouche, Ahmed Benbitour, Said Sadi , pour ne citer que ces trois, qui sont tous convaincus que l’institution militaire doit être associé à ce nouveau compromis.
Reste à savoir quelle écho suscitera cette proposition du FFS qui veut visiblement ménager le pouvoir , sans prendre le risque de s’aliéner sa propre base qui reste fondamentalement hostile au régime.