La littérature algérienne séduit de plus en plus de lecteurs japonais
Le fils du pauvre de Mouloud Feraoun vient d’être traduit en japonais.
La traduction en langue japonaise de Le fils du pauvre, le célèbre roman de Mouloud Feraoun, “a été entièrement achevée”, a indiqué lundi Kiyoko Ishikama, une chercheur de l’université nippone Shizuoka, venue à l’université de Tizi Ouzou présenter sa traduction en japonais de l’œuvre d’Assia Djebar. Selon cette traductrice japonaise, Kiyoko Aoyagi, celle qui s’est chargée de la traduction du livre de Mouloud Feraoun, “se trouve actuellement en Algérie dans le cadre d’un travail de recherche sur l’écrivain Mouloud Feraoun”.
Mouloud Feraoun et Assia Djebar sont loin d’êtres les seuls écrivains algériens à être traduits en langue japonaise. D’autres auteurs algériens ont également eu cet honneur. L’Opium et le bâton de Mouloud Mammeri et Un été africain de Mohammed Dib sont les premiers romans algériens traduits en japonais. Depuis les années 1970, la littérature algérienne a su gagné l’intérêt des habitants du pays du Soleil. Ainsi, des contemporains comme Rachid Boudjedra et Yasmina Khadra, candidat à l’élection présidentielle 2014, écoulent leurs romans au Japon facilement.
Un phénomène littéraire que la traductrice japonaise d’Assia Djebar a tenté d’expliquer durant le colloque auquel elle était convié lundi à l’université de Tizi Ouzou. “Bien que nous (Japonais) soyons monolingue, nous avons une soif de l’ouverture sur l’autre, à travers la littérature, moyen privilégié que nous utilisons également pour nous adresser à d’autres pays”, a-t-elle soutenu, en ajoutant que les passionnés de littérature d’Algérie et du Japon ont beaucoup en commun : “nous partageons des affinités fondamentales, telles que l’importance que nous accordons, dans nos sociétés respectives, à la famille et aux relations humaines”.
Il faut dire que les Japonais raffolent de littérature étrangère, notamment francophone. Sur 80.000 titres (toutes disciplines confondues) publiés chaque année au Japon, 14.000 relèvent du domaine de la littérature, dont 1.500 traductions d’œuvres littéraires étrangères.
Cela démontre combien les japonais ont l’esprit ouvert .Un article sur un traducteur algérien traduisant le japonais vers l’arabe aurait donné plus de fierté aux algériens .Nous sommes toujours à nous ébahir devant les réussites des étrangers sans jamais rien donner à l’humanité .Quand nous apprendrons à donner avant de demander nous intégrerons l’HUMANITE
.
Cela démontre combien les japonais ont l’esprit ouvert .Un article sur un traducteur algérien traduisant le japonais vers l’arabe aurait donné plus de fierté aux algériens .Nous sommes toujours à nous ébahir devant les réussites des étrangers sans jamais rien donner à l’humanité .Quand nous apprendrons à donner avant de demander nous intégrerons l’HUMANITE
.
Excellent Alors pourquoi on ne parle pas des algériens qui réalisent des choses
Douze chercheurs algériens lauréats à la 3e édition de “Scopus Awards”
ALGER- Douze (12) chercheurs algériens dont deux femmes ont été récompensés, jeudi à Alger pour leurs travaux dans différentes disciplines scientifiques à l’occasion de la 3e édition de la cérémonie de “Scopus Awards” dédiée à la célébration de la science.
Les douze chercheurs récompensés sont les Professeurs : Mohamed Belbachir, Bénali chérif Nourredine, Fadila Bénayache, Madjid Berkouk , Idir Bitam , Habiba Drias , Ahmed Kettab, Rabah Khénata , Meniai Abdesalam Hassan, Abdelghani Ouahab, Rached Djamel et Mouloud Tribéche.
Selon le directeur général de la direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (RSDT), M. Hafid Ouarag, ces chercheurs ont réalisé de grandes performances dans les domaines de la chimie, de la physique, de l’engineering, des mathématiques et de l’astronomie.
Organisée par la direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique en partenariat avec la société néerlandaise Elsevier, le prix “Scopus Awards” vise à récompenser les chercheurs algériens ayant fait le plus de publications dans leur domaine, a expliqué M. Ouarag.
“La société Elsevier répertorie les meilleurs chercheurs de l’année qui ont produit le plus grand nombre de publication dans douze disciplines scientifiques différentes (physique, chimie , engineering) et cette année douze d’entre eux ont été récompensés”, a souligné le responsable.
M. Ouarag a, en cette occasion, mis l’accent sur l’importance que revêt l’investissement de l’université algérienne dans la documentation en ligne lui permettant de croître le nombre et la qualité des publications scientifiques et de ce fait hisser l’Algérie au peloton des pays émergents de la région.
Super ! il faudrait que tout ça s’intensifie et soit identifié comme algérien par le reste du monde, japonais compris. Mais, je remarque que seuls les écrivains francophones sont traduits, la littérature algérienne francophone serait meilleure que la littérature algérienne arabophone? quid des berbérophones ? J’en appelle aux commentateurs de l’article, merci d’éclairer ma lanterne.