Un grand “toboggan” à l’entrée de Béjaïa
Une curiosité pour ceux qui l’empruntent venant d’El-Kseur. Un ouvrage en béton qui fait office vraiment d’ouvrage d’art tant il ne sert pas à grand-chose. L’autopont devait fluidifier la circulation infernale à l’entrée de la ville qui abrite l’un des plus grands ports d’importation du pays. Il n’en est rien et les automobilistes le comparent à un grand dos d’âne. Erreur d’études ? Le goulot d’étranglement est en effet plus haut, à quelques centaines de mètres du quartier Quatre-Chemins, le croisement entre l'entrée de la ville et à sa droite la route vers le port, l'aéroport, et les wilayas de Jijel et de Sétif, le passage à niveau du train et, à gauche, l'imposante gare routière. Pour le moment, sa seule opportunité est de faire le tri entre camions de gros tonnage et les véhicules légers qui l’empruntent. C’est déjà ça en attendant la pénétrante par la vallée dont les travaux sont toujours à l’arrêt, malgré les multiples promesses du Premier ministre.