Le gouvernement sauve la face après l’échec de l’UGTA
L’Algérie a été élue à Genève, en Suisse, pour un mandat de trois années (2014-2017) comme membre titulaire du Conseil d'administration du Bureau international du travail (BIT), a indiqué un communiqué du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. L’Algérie, qui a obtenu 240 voix, est classée à la première place au titre des gouvernements au niveau africain et deuxième au titre du même groupe gouvernemental au niveau mondial. Ce qui est, sans aucun doute, une véritable gifle pour la Centrale syndicale qui a dû céder sa place à la Marocaine Leïla El-Amri, de l’Union marocaine des travailleurs (UMT). Le gouvernement a, donc, réussi là où l’UGTA, visiblement en mal de crédibilité au niveau international, a laissé bien des plumes. “Cette performance permettra (…) d’engager de nouvelles actions de coopération dans le cadre du programme de renforcement des capacités initié par l'organisation, en direction de ces mandants”, a-t-on souligné.