Confiée au chinois CSCEC, la réalisation de la nouvelle aérogare d’Alger coûtera 700 millions d’euros
La nouvelle aérogare aura une capacité d'accueil de quelque 10 millions de passagers par an, combinée à celle de l'actuelle infrastructure, portera ce nombre à 16 millions de passagers.
Le coût de réalisation de la nouvelle aérogare de l'aéroport international Houari Boumediene d'Alger est estimé, approximativement, à 70 milliards de DA, soit près de 700 millions d'euros, a affirmé ce mardi le PDG de la société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires (SGSIA), Tahar Allache.
« La réalisation de cette nouvelle aérogare se fera par un montage financier et non par les fonds du trésor public car il s'agit d'un investissement que l'entreprise devra supporter à elle seule », a précisé M. Allache dans un entretien à l’APS.
Selon lui, une partie des 70 milliards de dinars de ce projet d'envergure sera mobilisée par la SGSIA, alors que le reste consistera en un prêt à taux bonifié accordé par le fonds national d'investissement (FNI).
Le projet a été confié Les études détaillées ont été menées par le groupement Bet Bread-Llewlyne-Pointec (Algérie, GB, Espagne), selon M. Allache qui a affirmé que « les négociations portant sur les coûts de réalisation sont en cours avec l'entreprise chinoise CSCEC, sélectionnée pour ce projet ».
Les travaux débuteront bien en 2014
Les travaux de la nouvelle aérogare débuteront bien en 2014 pour être achevés en 2018. « Les études détaillées concernant le projet de la nouvelle aérogare sont achevées et les travaux débuteront bien en 2014 dès la signature du contrat avec l'entreprise sélectionnée pour sa réalisation », a indiqué M. Allache.
La nouvelle aérogare aura une capacité d'accueil de quelque 10 millions de passagers par an, combinée à celle de l'actuelle infrastructure, portera ce nombre à 16 millions de passagers.
« C'est une aérogare qui ne sera pas destinée à la compagnie nationale de transport aérien uniquement, nous avons élaboré un schéma directeur et effectué des statistiques qui ont abouti à la nécessité de réaliser cette nouvelle structure pour renforcer le trafic international », a-t-il ajouté.
A la question de savoir si la nouvelle aérogare permettra à l'aéroport international d'Alger de devenir un hub, M. Allache a assuré que la SGSIA consacrera au niveau de cette nouvelle aérogare les surfaces nécessaires aux compagnies aériennes pour assurer les correspondances et faciliter le dispatching des passagers en partance vers d'autres destinations.
« Il s'agira de réunir les conditions matérielles et techniques pour accompagner et répondre aux besoins des compagnies désireuses de mettre en place un hub au niveau de l'aéroport d'Alger », a-t-il souligné.