Batna tourne-t-elle le dos à son amazighité ?
Chaque évènement qui passe confirme un peu plus le fossé qui se creuse entre les Aurès et leur “prétendue” capitale. En effet, lors d'un bon nombre de manifestations culturelles et sportives (Festival de la musique classique, théâtre amazigh, Yennar et, tout dernièrement, les Journées de la chanson chaouie), les Chaouis se disent en total déphasage avec Batna considérée, pourtant, comme la capitale du Grand-Aurès. “Elle ne parle pas chaoui, ne s'habille pas chaoui, n'assume en rien l'identité berbère, pas une enseigne en tamazight, à l'exemple de la capitale du Djurdjura ou celle de la Soummam”, constate un citoyen. Et pourtant, ce ne sont pas les villes qui manquent et avec un impressionnant legs et patrimoine berbères. Imedghassen est là pour témoigner.