Algérie - 111 tonnes de produits impropres à la consommation saisis à la veille du Ramadan

11/07/2014 - 16:38


Les services du contrôle économique et de la répression des fraudes relevant du Ministère du Commerce ont mené une opération de contrôle discrète la veille du Ramadhan dont ils viennent de livrer les chiffres.
 
Un total de 111 tonnes de produits non conformes ou impropres à la consommation d’une valeur de 6 millions de dinars a été saisi, au cours de la semaine ayant précédé le mois de Ramadhan. Le ministère du Commerce qui a rendu public un rapport chiffré sur les opérations menées entre le 22 et le 29 juin dernier fait état de 6600 infractions constatées au niveau des commerces à travers différentes régions du pays. En tout, 6.300 procès verbaux ont été dressés par les services du contrôle économique et de la répression des fraudes qui ont, dans le même contexte, proposé la fermeture de 543 locaux commerciaux pour diverses infractions.
Les contrôleurs du ministère du Commerce ont constaté lors de cette opération que 601 millions de dinars de transactions commerciales ont été effectuées sans factures. D’un autre côté, le ministère du Commerce informe que 397 échantillons ont été prélevés par les contrôleurs "à des fins d'analyses en laboratoires pour vérifier la qualité intrinsèque des produits mis en vente".
Actions de sensibilisation
En tout, "14.726 interventions au niveau des sphères de production de biens et services et de la distribution, notamment au niveau du commerce de détail", indique le département d’Amara Benyounes. Les principales infractions constatées sont liées à l’hygiène avec 1300 cas, représentant 49% de l’ensemble des contrôles effectués. Il a été également enregistré quelques 274 cas de détention et de mise en vente de produits impropres à la consommation, et 167 autres cas liés à l’absence d'autocontrôle, et de défaut d’étiquetage (160 cas).
Le ministère du Commerce informe, en outre, que ces contrôleurs ont relevé des cas d’absence d’information sur les prix et les tarifs, de défaut de facturation, de défaut de registre de commerce et même d’opposition aux fonctions de contrôle.  Le ministère du Commerce attire indique, enfin, que ses "services de contrôle ont engagé en relation avec les associations de protection des consommateurs des actions de sensibilisation envers les consommateurs et les operateurs économiques".