La France dépassée par la Chine comme premier fournisseur de l’Algérie en 2013

La France a perdu en 2013 sa place de premier fournisseur de l’Algérie au profit de la Chine. C’est un fait inédit dans les relations économiques franco-algériennes.
Ainsi, la Chine avec 6,82 milliards de dollars(mds) arrive en première position suivie de la France avec 6, 25 mds d’un volume global des importations algériennes de 2013 estimé à 54,8 milliards de dollars.
Selon l’économiste algérien, Fetah Ouzzani,  qui révélait l’information, samedi à Paris à l’occasion d’un d’un colloque sur les investissements étrangers en Algérie, le fait pour la France d’avoir perdu sa 1ère place de fournisseur de l’Algérie au profit de la Chine “n’est pas une fatalité”.
Il a indiqué que “bien au contraire, dans plusieurs secteurs, les opérateurs français ont plutôt intérêt à investir en Algérie en mode co-production. De cette façon, ils deviendraient compétitifs dans toute la région Afrique-Moyen Orient et Amérique Latine”.
Le président du réseau REAGE (Réseau des algériens des Grandes Ecoles) a évoqué, à cet effet, les principaux indicateurs de l’économie algérienne, mettant en relief sa jeunesse (plus de 65% de la population) et ses cadres (plus de 3 millions dont 15% à l’étranger).
Se basant sur des chiffres de la balance commerciale, où la facture des importations est en constante augmentation, il a soutenu qu’un grand nombre de produits et services peuvent être assurés en Algérie par des entreprises mixtes algéro-françaises à destination de plusieurs marchés de la région en plus du marché local.
“De nombreux secteurs où l’Algérie bénéficient d’avantages comparatifs constituent une véritable opportunité pour faire du pays une réelle plateforme industrielle pour les investisseurs étrangers désirant se positionner en Algérie pour prendre des options dans l’espace économique euro-africain en pleine émergence”, a-t-il fait valoir.