À Porto Alegre : les supporters coréens craignent l’Algérie

22/06/2014 - 13:38


Difficile de mettre la main sur un Coréen dans les rues de Porto Alegre. À 24h de la rencontre décisive contre les Fennecs, les supporters asiatiques ne sont pas arrivés en masse dans la ville du Sud brésilien. Ils devraient n’être qu’un petit millier dans le meilleur des cas à venir soutenir leur équipe demain. Et ceux qui sont déjà arrivés sur place craignent les Fennecs.

Emmanuel et son ami sont en promenade au centre commercial de Porto Alegre. Une promenade pas si anodine puisqu’ils ont fait le déplacement jusqu’ici un peu tôt pour trouver des places au stade. Mais même sans le précieux sésame, ils ont une opinion bien tranchée sur la rencontre. « Vous êtes plus forts que nous physiquement. Et nous n’avons pas véritablement de stars pour vous contrer. Mais je pronostique un petit 2-0 pour nous et on se qualifie en 8es de finale ! », plaisante Emmanuel.

Si on lui demande de nous parler des stars algériennes, ce Coréen habitant au Paraguay n’est pas très au point. « Celui qui a la queue de cheval et qui joue au Portugal est très bon. Il sera encore meilleur dans quelques années », répond-il. Allez, comprendre : Nabil Ghilas… Cela tombe bien, il a toutes les chances de jouer demain comme titulaire.

« Vous êtes le pays de Zidane vous ! »

Près de l’hôtel Rittel au centre de Porto Alegre, Chin règle sa caméra. Il est journaliste pour la télévision coréenne et revient de l’aéroport où il a filmé l’arrivée des Fennecs. « L’Algérie a un principal point fort, c’est qu’elle joue vite en attaque », explique-t-il. « Feghouli et sa rapidité nous font peur. Il est même plus rapide que nos joueurs, je trouve. C’est aussi une équipe très technique. » Mais cet amateur de football voit tout de même son équipe gagner. Du moins, il l’espère.

Un peu moins effrayés par le résultat de ce match, Alex et Marcos se baladent dans les rues brésiliennes, confiants. Rompus au rythme brésilien sans doute pour ces deux habitants coréens de Rio.  « Je pense qu’on va l’emporter demain », lance Alex, visiblement sûr de lui. « Je ne connais pas de joueurs algériens. Mais vous êtes le pays de Zidane vous ! »