Un député appelle à censurer certains mots des chansons !
Alors que tout le monde se pâme devant la Constitution tunisienne jusqu’à la proposer comme modèle dans les pays musulmans, pour sa tolérance et ses libertés universelles, voilà qu’un député, même pas islamiste, un certain Samir Ben Amor du CPR, plutôt au centre, appelle à censurer le mot “ezzine” contenu dans de vieilles chansons tunisiennes lorsqu’il a entendu à la radio “À Bab Souika, j’ai vu ezzine, zine el arab wallah”, une chanson des années 1990. Le censeur tunisien a confondu ezzine et Zine El-Abidine, l’ex-tyran de Tunis, se demandant où est la révolution du Jasmin ? Et comme il a de la suite dans les idées, il a fait de même pour le mot “layl”, en référence à Leïla Ben Ali, l’ancienne première dame.