Manuel Valls sur les traces de… Marine Le Pen
Un lourd dispositif antiterroriste a été mis en place pour raser un camp de… réfugiés syriens à Calais, dans le nord de la France. Outre les moyens policiers terrestres, des escadrons nautiques sont intervenus simultanément dans des sites occupés par des réfugiés syriens rue Lamy et quai de la Batellerie, au bord de la Manche. Unité spécialisée, CRS, gendarmes mobiles et police aux frontières pour neutraliser une centaine de Syriens, plutôt à la recherche d’une voie, clandestine évidemment, pour gagner la Grande-Bretagne. Les Syriens ont fini par comprendre que l’hospitalité française n’était finalement que de la propagande. La réaction brutale du Premier ministre français n’est pas fortuite : elle est tombée le lendemain de la victoire du Front national aux élections pour le Parlement européen. Les socialistes n’ont-ils tiré qu’une seule leçon de leur Bérézina : se mettre au diapason de Marine Le Pen dont les succès électoraux ne sont dus qu’à ses saillies et menaces islamophobes et anti-immigrés du sud de la Méditerranée ?