Présidentielle 2014: Benflis promet d’instituer « un code d’éthique » pour mettre fin à la bureaucratie

Le candidat indépendant à la Présidentielle du 17 avril, Ali Benflis a promis samedi à Mostaganem d’instituer, s’il venait à être élu, « un code d’éthique » dans tous les services de la fonction publique pour mettre fin à la bureaucratie. « Je m’engage en cas de mon élection à la présidence de la République à instituer un code d’éthique dans tous les services de la fonction publique et au sein de l’Administration pour mettre fin à la bureaucratie », a indiqué M. Benflis lors d’un meeting animé à la maison de culture Ould Abderrahmane Kaki à Mostaganem, au titre de la 21e journée de la campagne électorale.
Au volet politique de son programme électoral, M. Benflis a réaffirmé son « engagement » à mettre en place une Constitution consensuelle impliquant tous les acteurs politiques et économiques et la société civile. Cette Constitution, a-t-il ajouté, se proposera, entre autres, de limiter à deux mandats la durée du mandat présidentiel » et d’instaurer « un gouvernement d’union nationale ».
M. Benflis a, en outre, promis « d’octroyer des actes de propriété » aux bénéficiaires de différentes formules de logements, à savoir le logement social participatif (LSP), le logement participatif promotionnel, et celui relevant de la formule « location-vente » (AADL). Les bénéficiaires des logements sociaux qui restent « une propriété de l’Etat » seront exclus de cette démarche, a-t-il précisé. M. Benflis a dénoncé à partir de Mostaganem, la 45e wilaya qu’il visite depuis le début de la campagne électorale, « la détérioration de la situation » des jeunes, la propagation de l’habitat précaire et des décharges anarchiques outre la hausse du chômage et le recul du tourisme.
Dans ce contexte, il a promis de résoudre les problèmes de développement à travers des mesures prévues dans « le projet de renouveau national », dont il est porteur. Il s’agit notamment de consolider le secteur de l’agriculture, en encourageant les agriculteurs. Par ailleurs, M. Benflis a réitéré « sa mise en garde contre toute tentative de fraude lors de la prochaine élection présidentielle, car l’Algérie a besoin, d’un changement pacifique que le peuple décidera par un scrutin transparent », a-t-il dit..