Sellal : Bouteflika a redonné à la femme « ses pleins droits »

05/04/2014 - 23:35


Abdelmalek Sellal, directeur de campagne du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika à l’élection présidentielle du 17 avril, a affirmé, ce samedi après midi à la salle Atlas, à Alger, que ce dernier avait redonné à la femme algérienne ses « pleins droits », en amendant notamment le code de la famille. « Bouteflika s’est engagé à redonner leurs droits à tous les Algériens et il a commencé par la femme en lui redonnant ses pleins droits, en amendant notamment le code de la famille », a-t-il clamé au cours d’un rassemblement organisé par un collectif de femmes soutenant le candidat Abdelaziz Bouteflika.
M. Sellal a salué, dans ce cadre, le rôle des femmes dans la lutte contre le colonisateur français durant la guerre de libération nationale, en citant les moudjahidates Hassiba Ben Bouali, Djamila Bouhired et Zohra Drif Bitat qui « n’ont pas eu peur » face au colonisateur, a-t-il dit, « et c’est pour ça que la femme algérienne mérite tout ». Devant une assistance féminine nombreuse et qui criait à pleine gorge son soutien au candidat Bouteflika, M. Sellal a cité les acquis réalisés au profit de la femme algérienne, en augmentant à 30% sa représentativité dans les assemblées élues et la création d’un fond pour couvrir les dépenses de la femme divorcée ayant en charge des enfants mineurs.
Pour M. Sellal, malgré tous les progrès accomplis par l’Algérie, le chemin à parcourir restait « rude », ajoutant que M. Bouteflika mettra en œuvre des mécanismes et des lois « fortes » pour redonner toutes les libertés individuelles et collectives et les droits de l’homme au citoyen algérien, à travers son engagement à amender la constitution. M. Sellal a également souligné que l’Algérie possédait toutes les potentialités humaines et matérielles pour accomplir notamment son développement économique, pour assurer une alternative aux hydrocarbures, ajoutant à l’adresse de ceux qui appellent à l’intervention étrangère que celui qui « interviendra dans notre pays n’a pas encore vu le jour ».
M. Sellal a souligné dans ce sens qu’il était « impératif » de construire une économie forte et un front intérieur « puissant », car l’Algérie évoluait dans un « milieu difficile », empreint de « problèmes et d’ennemis extérieurs » ainsi que d’une « instabilité internationale qui pourrait menacer le pays ». De son côté, la moudjahida Zohra Drif Bitat s’est violemment prise à certains individus, recalés à la candidature présidentielle, qui ont eu « l’outrecuidance et le suprême déshonneur » de demander l’intervention des puissances étrangères, qualifiant leur acte « d’insupportable et de trahison ». M. Sellal a assuré que le candidat Bouteflika était « le seule personne qui peut assurer la stabilité du pays », appelant à lutter contre le désespoir pour éviter qu’il mène à de grands fléaux.