CRB : Les Belouizdadis ont leur destin entre leurs mains
En dépit de la situation difficile dans laquelle se trouve aujourd’hui le CRB qui occupe la 12e place au classement, en compagnie du MCO, à quatre points du premier relégable, le CRB Aïn Fekroun, les observateurs estiment que le club de Laâquiba a son destin entre ses mains durant les matchs qui restent à jouer et qu’il est en mesure de réaliser le maintien et d’éviter ainsi la relégation qui hante ses supporters depuis l’entame de la phase retour. En effet, le Chabab jouera quatre matchs à domicile, avant la fin de l’exercice en cours. Une chance inouïe pour récolter le maximum de points qui lui seront salvateurs.
Deux déplacements périlleux à El Eulma et à Aïn Fekroun
Sur les six matchs qui restent à jouer, les camarades de Mekhout effectueront deux déplacements périlleux face à des équipes qui ne leur feront aucun cadeau. Le CRB aura à défier le MCEE qui est considérée comme l’une des meilleures équipes à domicile. Aussi, les Eulmis ne cachent pas leur ambition d’aller chercher une place sur le podium. Le second déplacement est prévu chez un concurrent direct pour le maintien, le CRB Aïn Fekroun, qui ne va certainement rien lâcher. Deux matchs qui seront très difficiles à négocier pour les Rouge et Blanc qui se doivent de faire le plein à domicile, pour ne pas avoir de regrets.
Le Chabab recevra le MCO et la JSMB
Le CRB aura, en revanche, l’avantage de recevoir deux équipes du bas du tableau. Les battre voudra tout simplement dire se distancer d’elles et donc gagner des places pour s’extirper de la zone dangereuse. Il s’agit du MCO que le Chabab accueillera lors de la 29e journée, et la JSMB qui se déplacera au 20- Août, une semaine plus tard, c’est-à-dire à l’occasion de la 30e et dernière journée de Ligue 1 Mobilis. Cela dit, jouer à domicile n’a jamais été facile pour le CRB qui l’aura vérifié à ses dépens à plusieurs reprises. Le fait qu’il s’agisse d’équipes menacées par la relégation compliquera davantage la tâche aux Belouizdadis qui doivent consentir de gros sacrifices sur le terrain pour réaliser le maintien.
Le match contre le CSC sera décisif
Cela dit, la reprise du championnat, qui est prévue le 19 avril prochain, sera décisive pour le CRB qui recevra le CSC, une équipe réputée pour ses performances à l’extérieur et qui a hâte de se racheter, après ses derniers faux pas à domicile. Mais voilà que presque toutes les équipes concurrentes pour le maintien recevront sur leurs terrains respectifs, comme le MCO qui accueillera le MCEE, le CRBAF recevra l’USMA et la JSMB jouera chez elle la JSS. Autrement dit, il est strictement interdit pour le CRB de trébucher au 20-Août contre le CSC, la victoire est impérative, car un autre échec à domicile, surtout si les autres gagnent sur leur terrain, pourrait être catastrophique pour Henkouche et ses joueurs.
Une trêve qui tombe à pic
La décision que vient de prendre la Ligue de football professionnel de reporter la cinquième journée au 19 avril a été accueillie avec un grand soulagement chez le staff technique du CRB qui aura l’occasion, durant cette longue période d’arrêt, de revoir beaucoup de choses et de bien préparer l’équipe, avant la reprise de la compétition. Le duo Henkouche-Yahi aura, devant lui, environ un mois, pour retaper son équipe.
Henkouche : «Un grand travail doit se faire»
L’entraîneur Mohamed Henkouche a déclaré, au lendemain de la défaite face à l’USMH, que «cet arrêt du championnat est venu au bon moment, car un grand travail doit se faire au sein de cette équipe qui a besoin pour le moment de souffler et reprendre confiance. Cette trêve va nous permettre de corriger les erreurs et recharger les batteries, en prévision de la reprise et on fera tout pour réaliser le maintien».
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Malek veut récupérer Aït Ouamar
Le président du CRB, juste avant le derby face à l’USMH, a pris contact avec l’ancien Belouizdadi, Hamza Aït Ouamar, afin de le convaincre de revenir au Chabab. Malek Réda sait que le joueur sera en fin de contrat l’été prochain. Selon nos informations, le premier responsable belouizdadi aurait d’abord expliqué à Aït Ouamar que c’est l’ancienne direction, plus précisément Azzedine Gana, qui l’a laissé tomber, alors qu’il était blessé.
Le joueur serait plutôt intéressé par une expérience professionnelle
Malek a essayé de lui faire comprendre que l’actuelle direction ne fonctionne pas de la sorte et qu’elle saura l’estimer à sa juste valeur. Il aurait même abordé le volet financier en promettant au joueur de lui payer tout son passif, environ sept mois de salaire, et de lui proposer un bon salaire qui sera à négocier. Cela sera-t-il suffisant pour faire revenir Aït Ouamar ? Pas sûr, par rapport à ce qu’a vécu le joueur au CRB, mais surtout à cause de l’offre qu’on lui a faite le FC Bako, club d’Azerbaïdjan, qui le voulait durant le mercato d’hiver, mais le veto de l’USMH a fait qu’il n’a pu donner suite à cette offre. Selon ses proches, c’est sa priorité, sinon, il restera à l’USMH.
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Malek «L’ancienne direction est responsable de cette situation»
Juste après le dernier match disputé face à l’USMH, nous nous sommes approchés du président du CRB, Malek Réda, pour discuter avec lui de la situation du CRB et des raisons qui ont fait que le prestigieux club de Laâquiba se retrouve dans cette mauvaise passe. Le premier responsable belouizdadi n’est pas allé par trente-six chemins pour désigner les responsables. «La réponse est claire comme l’eau de roche, c’est l’ancienne direction qui est responsable de cette situation. Je ne parle pas de la situation financière, mais de l’aspect sportif. C’est elle qui a laissé partir les cadres de l’équipe. Personne ne pourra dire que le départ d’Ousserir, d’Aksas, Mameri, Boukria et même de Pascal Angan n’a pas été fatal à l’équipe. Cela a influé négativement sur le rendement de l’équipe et sur toute l’ambiance du groupe. Si l’ancienne direction avait préservé l’effectif de l’équipe, on n’en serait pas là aujourd’hui», a-t-il répondu.
«Ammour nous manque !»
Parmi les autres raisons qui ont entravé la bonne marche de son équipe, Malek Réda citera les blessures à répétition de certains joueurs, mais surtout l’indisponibilité de son meneur de jeu Ammar Ammour. «Ammour a une grande influence sur le jeu de l’équipe, c’est notre élément essentiel. Sa blessure et son indisponibilité durant une longue période ont eu raison de nous, c’est sûr. Il nous a beaucoup manqué, son expérience et son talent lui permettent de faire la différence, son absence nous a pénalisés», a-t-il fait savoir.
«L’équipe ne joue pas bien, c’est ce qui nous inquiète le plus»
Conséquence de l’absence du meneur de jeu Ammar Ammour, le dépositaire du jeu, Malek Réda a ajouté : «L’équipe joue mal, on ne s’exprime pas bien sur le terrain, comme ce fut le cas justement contre l’USMH. C’est ce qui nous inquiète le plus. On ne joue plus comme avant, ce n’est plus l’équipe de la phase aller. Je crois que la trêve est bien tombée pour revoir tout cela. Le staff technique aura le temps devant lui de revoir beaucoup de choses et j’espère qu’on montrera un meilleur visage lors de la reprise de la compétition.»
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Mehdi Benaldjia et Mekhout seront sanctionnés financièrement
Les deux joueurs Mehdi Benaldjia et Mekfout seront sanctionnés financièrement, après ce qui s’est passé entre eux samedi dernier lors du match face à l’USMH, eux qui se sont donnés en spectacle devant tout le monde. Les deux joueurs ne sont pas encore passés devant le conseil de discipline, mais selon nos informations, une sévère sanction n’arrangerait pas les affaires de l’équipe qui a besoin d’eux, en ces moments difficiles.
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Ammour devrait reprendre aujourd’hui
La reprise prévue aujourd’hui sera probablement caractérisée par le retour de Ammar Ammour qui s’est complètement rétabli de sa blessure. Le joueur profitera de cette trêve pour retrouver sa forme et tous ses moyens.
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Reprise aujourd’hui à Bouchaoui
Le staff technique arrêtera le programme de la trêve
Après deux jours de repos, les joueurs du CRB reprendront l’entraînement, aujourd’hui à Bouchaoui. La séance ne sera pas très importante en matière de travail, mais elle devra permettre au staff technique de se réunir avec les joueurs et discuter avec eux de quelques sujets qui ont relation avec la situation de l’équipe. Le duo Henkouche-Yahi devra, en outre, communiquer aux joueurs le programme de travail durant cette trêve qui durera plus de trois semaines, soit jusqu’au 19 avril, jour de la reprise du championnat, à l’occasion de la 25e journée de Ligue 1 Mobilis qui verra le Chabab accueillir le CS Constantine Cela dit, et jusqu’au moment où nous mettions sous presse, les entraîneurs du CRB n’avaient pas encore tranché sur le programme de la trêve, car on est encore en train de réfléchir entre des regroupements de trois jours à Alger ou un stage d’une dizaine de jours hors de la capitale. Il semble, toutefois, que la deuxième option est la mieux indiquée, car elle permettra à l’équipe d’aller se refaire une santé loin de la pression de la rue.
Vers un stage de 10 jours hors d’Alger
Il est donc très probable que le staff technique du CRB décide d’organiser un stage de plus d’une semaine en dehors d’Alger où il sera question d’axer le travail beaucoup plus sur le plan psychologique. Selon les entraîneurs du Chabab, le problème de cette équipe est d’ordre mental. Le groupe aurait perdu confiance en lui, et même quand l’équipe gagne, les joueurs redoutent un autre faux pas qui pourrait les faire revenir au point de départ, au lieu de penser à enchaîner un autre bon résultat. C’est cette crainte de mal faire qui empêche les joueurs de bien s’exprimer sur le terrain et c’est sur cet aspect que Henkouche et Yahi bosseront le plus, sans oublier, bien, sûr les volets technique et tactique où l’on a constaté plusieurs failles.
Yahi : «Il va falloir se battre jusqu’au bout»
Contacté, hier, par nos soins, l’entraîneur Hocine Yahi a reconnu que «la situation est critique et très sensible et l’intérêt de tout le monde serait de s’unir entre joueurs, entraîneurs et dirigeants pour mener l’équipe à bon port, c’est la responsabilité de tous. Les matchs qui nous restent à jouer seront tous des batailles, on se sacrifiera sur le terrain pour sauver notre peau, car plus aucun faux pas ne nous sera permis».