Qui veut étouffer l’affaire de la société syrienne SAK ?

Les sanctions prises par le wali de Tipasa contre la société syrienne SAK, spécialisée dans le recyclage des huiles de vidange et auteur de déversement de milliers de tonnes d’huiles usées dans la nature, générant ainsi un véritable désastre écologique à la périphérie de la ville de Koléa, n’ont, visiblement, pas trouvé d’écho au ministère de l’Environnement qui tarde à retirer l’agrément définitif à la société incriminée, comme proposé par la commission ad hoc de la wilaya. Et pour cause ! Les lourdes sanctions proposées au début du mois dernier de manière unanime par ladite commission composée de 10 membres et chapeautée par la Direction de l’environnement de la wilaya, n’ont, apparemment, pas été prises en considération au ministère. Selon nos sources, les bailleurs de fonds de ladite société ne seraient que des hommes d’affaires du Golfe persique, lesquels mettraient la pression sur la tutelle par des intermédiaires pour étouffer cette grave affaire.