Les automobilistes afghans appelés à surmonter “la malédiction du numéro 39”
Le gouvernement afghan a demandé cette semaine aux automobilistes de cesser de rejeter les plaques minéralogiques marquées du numéro 39, porteur pour plusieurs d’une “malédiction” car étrangement lié aux milieux de la prostitution dans ce pays conservateur.
La “malédiction du numéro 39” a frappé à plusieurs reprises ces dernières années en Afghanistan les vendeurs de voitures usagées se plaignant de rester avec des véhicules invendables en stock.
Selon beaucoup d’Afghans, le numéro “39” possède une mauvaise réputation en raison d’un souteneur d’Hérat qui était identifiable grâce à sa plaque minéralogique, il y a de cela un nombre d’années indéfinies.
En raison de l’image sulfureuse de l’homme et de son activité illicite, le numéro est devenu synonyme d’immoralité. Vrai ou fausse, la légende s’est répandue à d’autres villes afghanes.
Aujourd’hui, toute personne aperçue au volant d’une voiture portant le “numéro 39” court le risque d’être assimilée à l’industrie secrète du sexe en Afghanistan, un tabou dans ce pays où la foi musulmane est profondément enracinée.