HalilhodžiÄ : « Si quelqu’un n’aime pas perdre, c’est moi »
Alors que la sélection algérienne affronte, ce soir, la Roumanie en guise de dernier match préparatoire avant le départ pour le Mondial au Brésil, le sélectionneur Vahid Halilhodžić a accordé une interview à nos confrères français du Parisien. Il y aborde tous les sujets : le Mondial, son avenir à la tête de la Sélection, les difficultés rencontrées en Algérie… Morceaux choisis.
Les objectifs du Mondial
« Il faut créer un nouvel exploit après celui de la qualification. Mais il faut déjà gagner un match, ce que n’a pas su faire l’Algérie lors de ses deux dernières Coupes du monde. Est-ce qu’on va y arriver ? Je ne sais pas. Mais je vais préparer mon équipe pour tenter quelque chose. Si quelqu’un n’aime pas perdre, c’est moi. »
Son avenir à la tête des Fennecs
« Diriger l’Algérie est l’un des boulots les plus difficiles que j’ai eu à faire (…). Je déciderai après le Mondial. Je ne veux pas me précipiter (…). J’ai été sollicité par plusieurs clubs et sélections. Je leur ai demandé de ne pas en faire état. Après on verra ce que Vahid va faire. Je peux rester sans club, prendre quelques mois ou un an de vacances. »
Son successeur potentiel Christian Gourcuff
« Diplomatiquement, ce qui s’est passé n’était pas correct (la visite de Gourcuff au Centre technique national en avril, NDLR). Je n’utiliserai pas d’autres mots, mais peut-être faudrait-il un peu plus de respect pour le sélectionneur ».
Le peuple algérien
« Les Algériens adorent le football, ils sont fous de leur équipe nationale et très fiers de sa réussite. La seule chose qu’ils te demandent, c’est une photo et ensuite ils te donnent leur équipe. Comme en France, il y a 40 millions d’Algériens et 40 millions de sélectionneurs ».
Les médias algériens
« Je n’ai pas apprécié les médias qui, depuis le premier jour, stigmatisent mon travail (…). Ils ont voulu salir mon image auprès du peuple. Ils ont écrit que je demandais 25 000 euros pour faire une interview, que mes frères négociaient les matchs amicaux de l’Algérie. Ce sont des attaques impardonnables ».